Ecarté dimanche avec quatre autres partenaires (Xavier Chiocci, Sébastien Vahaamahina, Loann Goujon et Rémi Lamerat) du groupe France appelé à disputer la prochaine Coupe du monde (18 septembre-31 octobre), l’ouvreur François Trinh-Duc est l’enfant maudit du XV de France.
Entre François Trinh-Duc (50 sélections) et le XV de France, l’histoire se résume à une histoire de rendez-vous manqués. Les explications nébuleuses livrées dimanche par le manager Philippe Saint-André n’éclaircissent pas vraiment son cas. Il ne lui a pas manqué grand-chose. Pour lui, c’est très difficile, a résumé Saint-André en évoquant trois pistes : son peu de sélections depuis 2012, ses capacités insuffisantes au but et le profil spécifique de son principal concurrent Rémi Tales. C’est un choix qui a été fait après sept semaines mais aussi après un vécu de trois ans et demi avec le groupe, a aussi souligné Saint-André. Sur le nombre de matches depuis trois ans et demi, +Fred+ Michalak et Rémi Tales ont été beaucoup plus souvent dans le groupe que François Trinh-Duc. Sur les 39 rencontres de l’ère Saint-André, Trinh-Duc n’a été titulaire que 6 fois et 9 fois remplaçant. Pour sa part, Michalak a débuté 11 fois et s’est assis à 7 reprises sur le banc. La différence est ténue et le bilan de Tales n’est pas beaucoup plus étoffé : 7 titularisations, 11 fois remplaçant.
C’est par son registre spécifique que Tales semble avoir fait la différence. Il ne faut pas oublier que l’on va en Angleterre en septembre, octobre et l’on peut avoir des conditions climatiques difficiles. C’est un ouvreur qui a un jeu au pied très long, très solide défensivement. Le choix a été fait là-dessus, a donc tranché PSA.