Joueur le plus expérimenté du XV de France, Gaël Fickou et ses partenaires vont tenter, ce soir à partir de 21 heures de créer un authentique exploit et ainsi remporter le tournoi des Six Nations face à l’Ecosse. Agé de 27 ans, le joueur du Stade Français promet que l’équipe fera le maximum pour réaliser cette performance.
Il faut absolument gagner contre l’Ecosse. Est-ce que vous allez penser au bonus, aux 21 points d’écart nécessaires ?
« On se concentre sur la victoire. On doit jouer chaque match à 200% pour les gagner. On sait qu’il doit y avoir un certain écart de points, qu’il y a une question de bonus… On en est conscients. Mais on ne peut pas préparer un match de cette importance en se disant ça. Il faut gagner le match et après, on ira chercher ce qu’on peut aller chercher. L’Ecosse est une équipe redoutable, avec un énorme potentiel, qui joue la deuxième place: ils vont venir avec beaucoup d’intentions et on se prépare pour gagner parce que ça va être très dur. »
Que représente, pour vous le joueur le plus capé, un premier titre avec les Bleus ?
« On bosse tous les jours pour ça. Les années précédentes, on a eu beaucoup de difficulté à gagner les matches. On a pas mal perdu, ça n’a pas été simple. Aujourd’hui, on gagne de nouveau, on a un titre à aller chercher et on va se donner à fond pour le ramener à la maison. Ça serait énorme. Les jeunes joueurs ont conscience que ça fait dix ans qu’on ne gagne pas. Ils savent que ce serait quelque chose de grand. Moi, d’autant plus parce que j’ai mangé le mauvais pain avec l’ancienne génération… Ça fait tellement longtemps que tout le monde attend ça. Mais il faudra pas tout mélanger: on se concentre d’abord sur la victoire. Après, au fur et à mesure, si on peut aller chercher le titre, on ira sans hésiter. »
Avez-vous été perturbé par l’officialisation dimanche de votre départ du Stade français vers le Racing 92 ?
« Je suis triste de laisser mes coéquipiers du Stade français mais heureux de rejoindre ceux du Racing, que je connais très bien pour les côtoyer en équipe de France ou bien encore à Paris. C’était une décision délicate mais c’était comme ça… Ça m’a pas du tout déconcentré dans la préparation parce qu’on est entre nous et qu’on se concentre sur ce qu’on a à faire. »
Propos recueillis en conférence de presse