À la veille du choc face à l’Afrique du Sud samedi (21 heures), le capitaine des Bleus Antoine Dupont était de passage en conférence de presse cet après-midi.
Est-ce qu’à dix mois de la Coupe du monde, on peut parler de test ultime pour votre équipe ?
« Il y en aura d’autres d’ici à la Coupe du monde mais c’est sûr que c’est un match très important, face aux champions du monde. On n’a pas pu jouer l’Afrique depuis quelques années (depuis novembre 2018). Dans notre cheminement, c’est important de se confronter aux meilleurs donc oui, c’est important. Depuis la Coupe du monde, ils ont continué de dérouler, ils ont perdu peu de matches avec la même ossature de joueurs, une grosse expérience et le même plan de jeu. Ils ont ce vécu commun. Dans notre construction, c’est important de les affronter. Les battre, c’est encore mieux en vue de cette Coupe du monde où on pourrait les jouer à nouveau. »
Est-ce que vous avez senti des différences dans la préparation ?
« On prépare tous les matches de la même façon, pour les gagner. On est restés sérieux. Mais quand on a un adversaire de cette envergure, il y a plus de concentration, plus d’application mais on ne révolutionne rien dans la semaine non plus. »
Est-ce que vous sentez la même excitation qu’il y a un an avant d’affronter la Nouvelle-Zélande (40-25) ?
« Oui, c’est comparable car ce sont les plus grandes équipes du monde et on les affronte peu. Il y a beaucoup d’excitation, on a tous envie de jouer ce genre de match, de se jauger face aux meilleurs. Dans la préparation de ces semaines-là, il y a toujours quelque chose en plus. »
Est-ce qu’il reste une place pour le plaisir ou est-ce que la crainte domine ?
« Il faut arriver à trouver ce plaisir d’être là, de vivre des moments comme ça, de jouer des matches de ce niveau dans des stades comme le Vélodrome. Tout ce qu’on vit, c’est magnifique, il faut arriver à en profiter. Il ne faut pas que l’enjeu prenne le pas sur tout. On a tous envie de bien faire mais il faut que ça découle sur le plaisir de bien jouer, de plaquer ensemble, de monter ensemble, de gagner ensemble pour trouver cette joie. Sinon, ça enlève du sens à tout ce qu’on fait. »
Jouer au Vélodrome, qu’est-ce que ça vous inspire ?
« C’est la première fois que je vais y jouer. C’est une chance d’évoluer dans ce stade mythique, qui est magnifique et qui, d’après ce qu’on nous a dit, peut rendre l’atmosphère incroyable. Espérons que le match aille dans le bon sens et que les supporters nous suivent. On espère aussi que ça nous portera chance comme cela a pu porter chance à d’autres équipes de France dans le passé. »