Le deuxième ligne international de Bordeaux-Bègles Cyril Cazeaux, arrêté pendant huit mois la saison dernière à la suite d’une blessure à un poignet, a avoué mardi avoir pensé arrêter sa carrière à 27 ans.
En sept saisons professionnelles, Cazeaux avait évité les grosses blessures. Jusqu’à ce choc au poignet gauche survenu en octobre 2021 contre Perpignan avec un diagnostic à faire peur. « J’avais un ligament rompu du poignet, plus de l’arthrose, tout le cartilage cassé, j’avais tout le poignet abîmé », rappelle l’avant girondin. « Mentalement, c’est très dur car j’ai vécu des périodes assez compliquées à savoir si j’allais continuer à jouer au rugby ou pas. J’ai vu plusieurs chirurgiens, avec des avis. On m’a dit que si je subissais l’opération prévue, je pouvais arrêter le rugby, ne pas m’en remettre. Donc des fois, je sortais des rendez-vous, c’était un peu compliqué. Puis j’ai sorti cette possibilité de ma tête. »
Cazeaux a été opéré une première fois, un lavage articulaire qui n’a pas suffi. « Après on m’a enlevé une rangée d’os et on m’a mis une plaque dans le poignet pour me stabiliser tout ça. Quand j’ai vu que ça se goupillait bien, que je pouvais reprendre le rugby, c’était un pur bonheur de retrouver le groupe ». L’international aux quatre sélections, titulaire lors du match victorieux des Bleus en Australie en juillet 2021 (28-26), a dû patienter plusieurs semaines avant de retrouver la salle de musculation – « que je connais par cœur », sourit-il. « Heureusement pendant cette période, le groupe à Bordeaux a été top et comme je suis très proche de ma famille, je rentrais à Dax, cela m’aérait. »