Arrivé à Toulon à l’intersaison pour s’occuper des avants, Jacques Delmas avait été sérieusement tancé par Mourad Boudjellal après la défaite au match aller contre le Stade Français (23-0). On a la mêlée la plus nulle du Top 14 ! Il faudrait peut-être intégrer le championnat féminin pour avancer dans ce domaine (…) Je suis solidaire du staff, mais c’est juste pas possible ce qui se passe en mêlée, avait lancé le président toulonnais dans la Provence. Alors que son équipe retrouve le club de la capitale en tant que leader du Top 14, Boudjellal a revu son jugement sur Delmas.
On doit notamment le redressement de l’équipe à Jacques Delmas, a-t-il expliqué, toujours dans la Provence. Il a été décrié, mais à l’époque où ça allait moins bien, il a eu l’intelligence de venir apaiser et s’imposer. C’est à ce moment-là qu’il a vraiment trouvé sa place dans le groupe, alors que d’autres entraîneurs se seraient effondrés. Lui, au contraire, il a dit : ‘C’est mon heure. Je vais construire dans la difficulté et je vais aider le groupe à s’en sortir.’ Il a été très bon.
Et l’homme fort du RCT de faire son mea-culpa : Il m’a surpris, reconnaît-il avec honnêteté. Au départ, en fait, on avait un ‘petit’ Delmas. On avait l’impression que le sujet le dominait. Or, il a su, ensuite, dominer le sujet et on a eu le grand Delmas. Il s’est passé quelque chose avec les joueurs, c’est évident, a conclu Mourad Boudjellal.