Comme à chaque journée de Top 14 Sport.fr fait le bilan. Cette 6e levée a été marquée par la performance du Castrais Rory Kockott, auteur de 22 points contre Oyonnax. De quoi justifier sa sélection en équipe de France. De son côté, Toulouse s’enfonce toujours un peu plus dans la crise après sa 4e défaite consécutive face au Racing Métro (27-16).
La bonne opération : Montpellier
Une victoire facile (23-3) contre une équipe en forme ces dernières semaines (le Stade Français) et voilà les Héraultais sur le podium du Top 14. Certes, tout n’a pas été rose du côté du MHR face aux Parisiens. De nombreuses fautes en mêlée, un match haché… les puristes du beau jeu n’ont pas dû y trouver leur compte. Mais qu’importe, Fabien Galhtié le sait bien, parfois, le résultat est plus important que la manière et les Montpelliérains peuvent continuer leur chemin sereinement.
Le flop : Stade Toulousain
Guy Novès doit se demander comment faire pour inverser la vapeur. En perdant sur la pelouse du Racing Métro (27-16), le Stade Toulousain a enchaîné sur une 4e défaite d’affilée en championnat. De quoi commencer à inquiéter les supporters du club de la Ville Rose. Le match contre Bayonne le week-end prochain sera déjà un tournant pour les Toulousains. En cas de nouvelle défaite, c’est à une véritable crise auquel ils devront faire face. Chose à laquelle ils ne sont pas forcément habitués.
Le joueur : Kockott
Le demi de mêlée sud-Africain de Castres est l’homme de ce week-end dans le monde de l’Ovalie français. Non seulement il a été sélectionnée par Philippe Saint-André pour faire partie du du XV de France, mais en plus il s’est montré décisif lors du succès important de Castres contre Oyonnax (27-18). Sur les 27 points de son équipe, Kockott en a inscrit 22 (1 essai, une transformation, 5 pénalités). Il faut désormais espérer qu’il se montre aussi prolifique sous le maillot bleu.
Le chiffre : 53
Comme le nombre de points marqués par Toulon à Brive (13-53). Une véritable déculottée qui démontre que les champions d’Europe et de France sont désormais sur leur rythme de croisière. Autant dire que les Brivois ne devraient pas être les seuls à se faire humilier par les hommes de Bernard Laporte cette saison. Plus que jamais, le RCT est le grand favori à sa propre succession.
Benjamin Feurgard