Interrogé sur les arrivées éventuelles de Laurent Labit et Karim Ghezal, Hans-Peter Wild a botté en touche. L’argent ne fait pas le bonheur au Stade Français.
« Je m’en fous. Je ferme ma gueule. Vous écrivez ce que vous voulez. Moi, j’ai d’autres choses à faire que de commenter des spéculations. Il (Gonzalo Quesada, ndlr) reste à la barre jusqu’à la fin de saison et ensuite, il quittera le club. Si Laurent Labit et Karim Ghezal s’engagent avec nous, j’en serais ravi parce que ce sera une manière d’élever le niveau du professionnalisme du Stade Français. »
Propriétaire du Stade Français, le milliardaire a tenu à pousser un coup de gueule en insistant sur le fait que l’argent ne faisait pas le bonheur d’un club, loin de là, et qu’il ne fallait pas s’attendre à de gros investissements prochainement : « Qu’avons-nous accompli en cinq ans ? On a injecté des tonnes d’argent et on n’a rien gagné. On ne peut pas acheter le succès, ce n’est pas possible et que le rugby est une dynamique de groupe. », a-t-il déclaré dans un entretien accordé au Midi Olympique.