Stade Français: la famille Savare réaffirme son engagement

L’actionnaire principal du Stade Français sort du silence alors qu’on dit la famille Savare divisée sur l’investissement dans le club du Top 14. A la veille du derby francilien face au Racing-Métro, Jean-Pierre Savare, fondateur du groupe François-Charles Oberthur, réaffirme son engagement et conforte son fils Thomas Savare, attaqué par ses soeurs.

Le club de la capitale publie un communiqué dans lequel le père de Thomas Savare, président du Stade Français, tort le coup aux rumeurs de dissensions sur la question de l’opportunité de la poursuite de son investissement au sein du club. En 2011, nous avons investi dans le club du Stade Français Paris. Cette décision de financer la survie d’un club alors en faillite a été prise à l’unanimité par le conseil familial, rappelle Jean-Pierre Savare. Il s’inscrit naturellement dans les valeurs défendues au sein de notre entreprise depuis 30 ans. Notre sens de l’effort, de la cohésion et de la solidarité a trouvé un nouvel écho. C’est cette dynamique nourrie à la fois par le terrain entrepreneurial et sportif qui fait la signature de notre engagement.

C’est aussi cette dynamique qui nous a permis de développer l’une des plus belles marques du sport français, poursuit-il.

Marie et Emmanuelle, les soeurs de Thomas Savare, s’étaient récemment plaintes des sommes injectées par le groupe familial au Stade Français. Allant même jusqu’à évoquer des décisions prises sans aucune concertation. François-Charles Oberthur agit en qualité d’actionnaire responsable dans une entreprise en voie de redressement, ajoute le communiqué. Et de conclure : La famille Savare reste fidèle à ses engagements, et François-Charles Oberthur au Stade Français Paris. Dans Le Figaro, Thomas Savare rappelle que tous les investissements et augmentations de capital successives ont été votées à l’unanimité du comité de direction, y compris par mes soeurs. C’est une querelle familiale entre mon père et mes soeurs (évincées en fin d’année dernière du comité de direction, ndlr). Actuellement, elles mènent une campagne de dénigrement et de déstabilisation. C’est une tentative de manipulation, résume le président du Stade Français.