Alors que La Rochelle s’apprête à vivre une nouvelle finale en Champions Cup, les spécialistes sont unanimes. Guy Novès et Mourad Boudjellal estiment que le Stade Toulousain perd du crédit.
“Quel que soit le résultat de la finale à venir, ça démontre le travail de fond réalisé par ce club : ce qui est très important, c’est la régularité au plus haut niveau. Ces trois finales sont la conséquence d’un groupe très performant. Ce qui sera intéressant, c’est de voir ce que ce club pourra réaliser au cours des 10 prochaines années. Avec des générations différentes, on jugera un petit peu le travail réalisé en interne. Mais je pense que ce club a les épaules pour cela. Ils sont en train d’acquérir une grosse expérience et leur recrutement est fait avec minutie. On sent que les joueurs qui arrivent apportent quelque chose en plus : c’est le cas d’Hastoy. Ce club garde ses meilleurs éléments : il ne va pas chercher la star vieillissante. Il prend le joueur en devenir, déjà performant, qui apporte une plus-value. C’est pour cela que La Rochelle est en train de devenir un grand”, a analysé Guy Novès.
“Disputer trois finales de suite, ce n’est pas anecdotique. Ça signifie que La Rochelle fait partie des plus grands clubs de l’histoire de la Coupe d’Europe. Ils sont dans le club très fermé des grands d’Europe. Je pense d’ailleurs que les Rochelais pourraient faire plus que trois finales de suite. Ils ont quand même une sacrée équipe avec la caractéristique d’être comme le bon vin : ils sont meilleurs, année après année. La réussite du Stade Rochelais, c’est un recrutement très cohérent. Un entraîneur qui est un vrai gagnant. Aujourd’hui, La Rochelle, c’est une machine à broyer. Je pense qu’ils sont passés devant Toulouse. Ce qui n’était pas simple. La Rochelle est partie pour plus que les concurrencer”, a lancé Mourad Boudjellal dans les colonnes de Sud-Ouest.