World Rugby a désigné les pays hôtes des cinq prochaines Coupes du monde avec deux éditions, celle des hommes en 2031 et celle des femmes en 2033, aux Etats-Unis, les premières de l’histoire au pays de l’Oncle Sam.
Avant de visiter ce nouveau territoire encore inexploré, le rugby s’installera d’abord dans son berceau, en Angleterre, en 2025 pour la Coupe du monde féminine. Viendront ensuite l’Australie en 2027 (hommes) et 2029 (femmes). Puis les États-Unis donc. « Aujourd’hui, nous avons désigné trois nations hôtes exceptionnelles de la Coupe du monde de rugby – l’Angleterre, l’Australie et les États-Unis – offrant une certitude sans précédent et une occasion unique de stimuler la croissance et le rayonnement du rugby dans le monde », s’est réjoui le président de l’instance, Bill Beaumont. « La confirmation de ces destinations repose sur une nouvelle approche de partenariat pour l’organisation des tournois, qui favorisera un développement durable, notamment aux États-Unis et pour le rugby féminin, permettant au sport de réaliser son potentiel sur et en dehors du terrain et générant d’importants avantages socio-économiques pour les pays hôtes », a-t-il ajouté.
Comme le football avant lui, le cousin ovale voulait avoir l’Amérique et il l’a eu. Près de quarante ans après la ‘World Cup USA 1994’ de soccer, le Mondial de rugby se déroulera sur le continent américain. Ce n’est pas une première, le Canada ayant déjà accueilli la Coupe du monde féminine en 2010, alors remportée par les Black Ferns néo-zélandaises.