De passage en conférence de presse ce mardi, le troisième ligne de l’équipe de France a préféré retenir le positif de la défaite face aux Springboks.
Battus 32-17 par l’Afrique du Sud, les joueurs du XV de France ont essuyé de vives critiques, jugées excessives par Anthony Jelonch. Présent en conférence de presse, le troisième ligne a tenu à rappeler que les Bleus avaient longtemps rivalisé avec les champions du monde. « J’ai l’impression que c’était un naufrage quand j’ai lu la presse… On aurait dit qu’on avait pris 50 points », a-t-il déclaré. Selon lui, le tournant du match intervient à la 70e minute : « Si on score trois points et qu’on passe devant à ce moment-là, ce n’est plus le même match ». Jelonch estime que l’action du grattage de Malcolm Marx aurait pu basculer en faveur de la France : « Ça peut être pour nous quand on revoit l’action ». Jusqu’alors, le flanker assure ne pas avoir eu le sentiment d’être dominé : « Pendant les 70 premières minutes, je n’ai pas eu l’impression de ça. »
Un constat partagé par Patrick Arlettaz, entraîneur adjoint en charge de l’attaque, qui refuse l’idée que tout soit à jeter. « Si on prend les critiques en disant que tout est à jeter, je ne suis pas d’accord », a-t-il expliqué. Pour lui, la déception est avant tout liée à la volonté de s’imposer face aux Sud-Africains. « Si on dit qu’on s’est fait battre chez nous alors qu’on avait très envie de gagner, là je n’ai pas de problème ». Arlettaz évoque toutefois des axes d’amélioration, notamment le manque « d’alternance » dans le jeu, notamment en touche lors de la première période. Les Bleus veulent retenir le positif, mais savent aussi qu’il faudra corriger les détails pour éviter que les dix dernières minutes ne se reproduisent.
🇫🇷🇿🇦 Nos Bleus s’inclinent au @StadeFrance pour ce premier de la tournée d’automne face aux Sud-Africains.#XVdeFrance #FRAAFS pic.twitter.com/YaKf8I2dqa
— France Rugby (@FranceRugby) November 8, 2025