Bernard Laporte candidat à la président de la FFR en 2016, ce n’est pas un problème pour Pierre Camou, actuellement à la tête de la Fédération. Chaque licencié a le droit de se présenter. Après, il faut avoir une équipe derrière soi. Si mon projet de gouvernance passe, je faciliterai les choses à tout candidat, dont éventuellement Bernard Laporte. C’est pour ça que je suis à l’aise sur ce sujet, explique Camou dans l’Equipe, sans oublier de faire la leçon à l’actuel manager de Toulon. Critiquer, c’est facile. Proposer, c’est plus difficile. Quand on est au pouvoir, on s’aperçoit qu’il est difficile de faire bouger les choses. On fait toujours des compromis quand on est au pouvoir.
Quant à savoir s’il briguerait un nouveau mandat, Camou a botté en touche à deux ans des prochaines élections : Je n’y pense pas tous les matins en me rasant. Et je ne me rase pas tous les matins. Je suis au service de 400 000 licenciés et de 1 800 clubs, même si le regard des autres se tourne vers le quinze de France. J’ai une série de projets que je veux continuer à mener, comme par exemple la restructuration de la FFR, même si je dois me battre contre les miens. La FFR fait plus de 100 millions de chiffre d’affaires. Comment on économise ? Où est-ce qu’on investit ? J’ai envie de continuer à travailler sur ces questions.