Dans un édito pour le journal L’Equipe, Thierry Dusautoir a livré son analyse sur la victoire de l’Afrique du Sud dans cette Coupe du Monde 2019.
« « Japon 2019 » aura été, aussi, la célébration de l’inattendu. De cette incertitude génératrice d’émotions et de passion. Jamais autant d’équipes favorites n’avaient été vaincues au cours de la compétition. Je pense notamment au Japon battant en poules l’Irlande et l’Écosse, à l’Angleterre en demi-finales contre les All Blacks et à l’Afrique du Sud hier. Cette Coupe du monde a posé les jalons de ce que peut et doit apporter une compétition sportive majeure à l’essor de son sport. Elle nous montre la voie pour la prochaine édition de 2023, en France », a indiqué l’ancien capitaine des Bleus.
Avant de poursuivre son édito sur l’Afrique du Sud : « Et puis je ne résiste pas à l’envie de souligner que, comme un signe du destin, cette Coupe du monde historique s’achève aussi par le sacre de Siya Kolisi, le premier capitaine noir de la sélection sud-africaine. Le flanker des Springboks est lui-même né l’année de l’abolition de l’apartheid, en 1991. Il est issu des townships, les bidonvilles d’Afrique du Sud, où règne une immense pauvreté. Son parcours symbolise plus qu’un chemin à suivre pour toute la jeunesse d’un pays et d’une nation actuellement en proie aux plus grosses difficultés sociales. »