Le président de Clermont s’est défendu lundi d’avoir négligé le suivi médical du troisième ligne Alexandre Lapandry, contraint d’arrêter sa carrière après une commotion subie en octobre 2020 et qui a porté plainte contre son ancien club.
Lundi dernier, l’ancien joueur de l’ASM, âgé de 33 ans, avait expliqué sur Instagram n’avoir pas « choisi » de prendre sa retraite sportive, mais y avoir été contraint en raison des séquelles « à vie » de sa commotion subie le 18 octobre 2020 lors d’un match de championnat. « Nous avons pris la décision d’apporter dès aujourd’hui une série de précisions factuelles pour démentir vigoureusement des allégations infondées », a répliqué lundi le président du club auvergnat, Jean-Michel Guillon.
Lors d’une conférence de presse retranscrite sur le site de l’ASM, il a notamment évoqué « un traitement médical complémentaire dans une clinique spécialisée de Lausanne (séjour du 30 novembre au 4 décembre 2020) », ainsi que le fait que le joueur a passé « une IRM le 30 décembre 2020, (révélant) une pathologie rare qui a été prise en charge et traitée ». Le club, actuel 10e du Top 14, « entend ainsi opposer un démenti formel aux allégations les plus graves apparues la semaine dernière dans les médias, selon lesquelles le club aurait négligé le suivi médical d’Alexandre Lapandry », a ajouté M. Guillon.
« L’ASM est pour lui bien plus qu’un club : c’est sa seconde famille. Nous continuerons de l’accompagner s’il le souhaite encore, quels que soient le déroulé et l’issue sur le plan judiciaire », a conclu le président du club clermontois. Licencié en novembre par l’ASM, avec qui il a remporté deux Boucliers de Brennus en 2010 et 2017, Alexandre Lapandry a porté plainte contre son ancien club, notamment pour « violences involontaires et mise en danger de la vie d’autrui ».