A six mois de l’élection présidentielle, le comité national olympique et sportif français (CNOSF) va lancer une consultation pour faire des propositions et veut recevoir les candidats « fin février 2022 », a appris l’AFP vendredi auprès du comité.
Un comité de pilotage est mis en place au sein de l’instance afin d’élaborer des propositions et auditionner des acteurs du sport, parallèlement à des consultations numériques menées jusqu’en janvier 2022. Ces propositions seront présentées « fin février 2022 » avec « un temps d’échange avec les candidats à l’élection présidentielle », a fait savoir le CNOSF.
Tous les candidats ou candidates à l’heure actuelle ne sont pas déclarés ou désignés, à l’exception de quelque uns comme Anne Hidalgo, la maire de Paris, ville hôte des Jeux, pour le PS. Elue en juin, et première femme à présider cette instance, Brigitte Henriques, venue de la Fédération française de foot, veut que le comité olympique prenne plus de poids dans le débat public et puisse « peser » pendant la campagne. La France va organiser à l’été 2024 les jeux olympiques et paralympiques, à Paris, en Seine-Saint-Denis et dans quelques villes françaises pour le football ainsi qu’à Marseille pour la voile, et Tahiti pour le surf. A cette occasion, tous les acteurs du sport français, notamment le comité d’organisation (Cojo) veulent en profiter, de surcroit après plus d’un an de privations sportives dues à la pandémie, pour pousser les Français à faire plus de sport. Les alertes émanant des médecins sur les méfaits de la sédentarité tant des enfants que des adultes se succèdent d’année en année. Le président Emmanuel Macron, qui n’est pas déclaré candidat, a d’ores et déjà affiché une ambition élevée en affirmant qu’il voulait faire de la France une nation sportive en vue des JO 2024.
AVEC AFP