Coup dur pour le Kenya. Jeudi, l’agence mondiale antidopage a déclaré que le pays africain n’était pas en conformité avec les règles antidopages. Une décision qui devrait laisser les athlètes kenyans sur le carreau lors des prochains JO.
La législation (du Kenya) n’est pas en conformité avec le code, a indiqué René Bouchard, président du comité de révision de la conformité (CRC) de l’AMA, dans ses recommandations au conseil de la fondation. Mise au vote de cette instance décisionnelle de l’AMA, sous la présidence de son président Craig Reedie, la recommandation a été votée à l’unanimité avec prise d’effet immédiat.
Cette décision remet en cause la participation des athlètes kenyans aux Jeux olympiques de Rio (5-21 août). La nouvelle législation sur l’usage de produits dopants du Kenya, réclamée par l’AMA et adoptée fin avril par le pays, ne correspond pas aux attentes de l’AMA, selon M. Bouchard. Le CRC ne peut pas ignorer la législation mais elle n’est pas en conformité avec le code antidopage, a souligné M. Bouchard. Cette législation n’a pas donc pas suffi à lever les doutes sur la capacité des responsables kenyans et aux athlètes à respecter les règles d’éthiques sportive en matière de produits dopants.