Youri Ganus, directeur de l’Agence antidopage de la Russie (RUSADA), a réclamé la démission de Dmitry Shlyakhtin, président de la fédération russe d’athlétisme, dans le cadre de changements radicaux dans l’organisation de la fédération.
Le chef de la RUSADA a même envoyé un courrier au président du Comité olympique russe, en appuyant sur le fait que ces mesures « devraient être prises immédiatement pour assurer la pleine participation des athlètes du pays aux Jeux olympiques de 2020 à Tokyo« . Autre proposition émise par Youri Ganus,créer un groupe de travail international composé de specialistes de l’athlétismes non liés au dopage, favoriser la réintégration de l’ARAF (fédération russe d’athlétisme) en tant que membre de la Fédération internationale d’athlétisme (IAAF), ainsi que la démission de tous les responsables de la fédération ainsi que de l’ensemble du personnel des entraîneur de l’équipe national d’athlétisme. « Si nous conservons l’ARAF dans l’état où elle est maintenant, cela ne nous laissera que peu de chances de voir participer nos athlètes au JO de Tokyo 2020, sans subir de restrictions » a-t-il expliqué.
La Russie a été suspendue par la Fédération internationale d’athlétisme en 2015 à la suite de la découverte d’un vaste scandale de dopage institutionnalisé. Cette suspension a été une nouvelle fois confirmée par l’IAAF en mars 2019. Dans cette optique, le Comité international olympique (CIO) a interdit à la Russie, l’année dernière, de participer aux Jeux olympiques d’hiver de Pyeongchang, en Corée du Sud, même si certains des athlètes du pays sans antécédents de dopage ont finalement été autorisés à concourir sous bannière neutre.