Enedis, gestionnaire du réseau d’électricité en France et filiale d’EDF, a officiellement rejoint mardi le club des partenaires des Jeux olympiques de Paris en 2024, un événement dont les groupes électrogènes seront donc exclus.
« Aujourd’hui, dans les grands événements sportifs, l’électricité dans les stades est assurée par des solutions temporaires alimentées par le diesel (des groupes électrogènes, ndlr) », a rappelé mardi Marianne Loigneau, présidente du directoire d’Enedis, en conférence de presse. « Nous avons décidé de changer cette pratique pour que tous les stades soient alimentés par le réseau, en énergie décarbonée », a-t-elle assuré. Enedis, qui devient partenaire de rang 3 de Paris-2024, s’est notamment engagé à ce que l’ensemble des sites olympiques et paralympiques soient « raccordés au réseau », des raccordements qui pourront être « pérennisés », assure le gestionnaire de réseau dans un communiqué.
En février, le Comité d’organisation des JO (Cojo), qui vise 1,1 milliard d’euros de sponsoring (sur un budget de 3,9 mds d’euros), assurait avoir déjà engrangé ou sécurisé autour de 715 millions d’euros. Pour l’instant, le Cojo a signé quatre partenaires de rang 1 ou premium (BPCE, Orange, EDF, Sanofi), dont le ticket d’entrée est estimé entre 100 et 150 millions d’euros.
