Le comité d’organisation des Jeux olympiques de Rio admet un nouveau couac. Environ 30% des bénévoles attendus pour assurer la tenue des Jeux sont aux abonnés absents. A coup sûr, l’édition 2016 des JO restera dans l’histoire pour sa désorganisation.
Sur les 50.000 bénévoles impliqués dans l’organisation des Jeux olympiques, nous observons un taux de présence tout juste supérieur à 70%, ont déclaré les officiels avant de relativiser cette abstention : Ce chiffre nous permet de maintenir l’activité à un niveau suffisant puisque ces défections étaient programmées.
Vraiment ? De nombreux volontaires ont abandonné parce qu’ils avaient deux semaines de travail sans interruption, des plannings désorganisés, a cependant témoigné l’un d’eux, Luis Moreira, à la télévision canadienne CBC. Beaucoup de personnes ont tout arrêté faute de nourriture. Ils devaient travailler huit ou neuf heures de suite, avec seulement un petit truc à grignoter. Je ne crois pas que le comité d’organisation a beaucoup de considération pour le bien-être des bénévoles. […] Il nous utilise comme de la main-d’oeuvre gratuite pour faire de l’argent. Le constat est cinglant.Depuis le début des épreuves, les fausses notes se multiplient avec des temps de transports totalement imaginaires. Rejoindre un site olympique est souvent synonyme de chemin de croix. Les mal-façons observées au village olympique, prévu pour loger plus de 10.000 athlètes, avaient donné le ton. Les installations sportives n’échappent pas à débâcle. Le pompon revient à la piscine olympique avec la fosse à plongeon du Centre aquatique Maria Lenk qui a viré au vert. La Fédération internationale de natation (FINA) a analysé la qualité de l’eau et déterminé l’absence de risque pour leur santé. En cause, la trop faible quantité de produits chimiques utilisés dans le processus de traitement de l’eau. Plus de peur que de mal. Mais le mal était fait avec une image qui a fait le tour du monde.
Ermmm…what happened?! pic.twitter.com/pdta7EpP2k
— Tom Daley (@TomDaley1994) 9 août 2016