Alors que Milan vient d’être choisie comme ville hôte pour les Jeux olympiques d’hiver de 2026, le CIO a adopté, ce mercredi, des nouvelles réformes en ce qui concerne les candidatures. Le but, sélectionner les postulants, en amont, pour « avoir moins de perdants« .
C’est une « évolution de la révolution », considère le président du Comité international olympique Thomas Bach. Alors que jusque là, les candidatures étaient soumises à ce qu’on appelait « l’Agenda-2020 », qui visait notamment à réduire le coût des candidatures, le chapitre se referme. Les membres du CIO, réunis à Lausanne cette semaine, ont décidé d’amender la charte olympique qui prévoyait de désigner la ville hôte 7 ans en avance. Par conséquent, la ville qui accueillera les JO d’été 2032 (dont les candidats sont entre autres Brisbane, Jakata ou peut-être même Bombay) pourrait être désignée beaucoup plus tôt que prévue. « La désignation de la ville hôte des JO-2032 n’interviendra ni cette année ni l’an prochain« , a cependant indiqué Thomas Bach. Pour ceux de 2030, Sapporo et Salt Lake City pourraient vouloir se les emparer. « C’est l’exemple parfait où grâce à cette nouvelle procédure, le CIO pourrait discuter en amont avec ces villes pour dire par exemple à Salt Lake City qu’il serait préférable de viser ls JO d’hiver 2034, car nous nous avons déjà les JO d’été aux Etats-Unis en 2028 à Los Angeles », a expliqué une source proche du CIO.
Aussi, la candidature ne sera plus portée par une ville, mais pourra l’être par « plusieurs régions, plusieurs villes ou pays« . Enfin, le CIO va créer deux commissions des « futurs hôtes« , une pour les JO d’été et une pour les JO d’hiver, composées respectivement de 10 et 8 membres, issus du CIO, des fédérations internationales et des Comités nationaux olympiques. Elles étudieront les dossiers de candidatures, et c’est elles qui décideront d’en soumettre une ou plus la commission exécutive.