« Pour l’heure, nous pouvons continuer », a assuré dimanche Carmelo Ezpeleta, le promoteur espagnol du championnat du monde de vitesse moto, répondant aux inquiétudes sur l’évolution de la situation sanitaire et les nouvelles restrictions contre le coronavirus en Europe.
« Pour le moment, rien n’a changé. L’état d’alerte en Espagne, en particulier, n’a pas d’impact sur notre situation (…) S’il y a des restrictions de mouvement après 22h00 et jusqu’au matin, cela n’a pas d’impact sur nous. Pour le moment, nous pouvons continuer », a-t-il développé dans une interview diffusée par la Dorna, instance dirigeante du MotoGP, qu’il a fondée et dont il est le pdg.
« Quoi qu’il en soit, nous sommes en contact étroit avec les autorités de chaque endroit (où le MotoGP doit encore se rendre pour le compte de la saison 2020, ndlr) et, pour le moment, nous n’avons pas reçu d’informations particulières », poursuit-il. « À l’heure actuelle, nous ne voyons pas de problème pour le futur », insiste Ezpeleta, alors que trois manches figurent encore au calendrier au-delà de celle de ce week-end à Alcaniz (Espagne).
Les trois catégories du championnat du monde (MotoGP, Moto2 et Moto3) doivent encore se rendre à Valence (Espagne) les 8 et 15 novembre, puis à Portimao (Portugal) le 22 novembre pour la finale d’une saison raccourcie par la pandémie. Les courses se tiennent dans le respect d’un protocole sanitaire strict, comprenant des tests réguliers de détection du Covid-19, l’isolement des personnes malades ou cas contact, ainsi que la séparation des personnes présentes sur le paddock en bulles le plus hermétiques possible les unes des autres, éloignées également des populations locales.