La saison de Moto GP reprend ses droits ce weekend avec la grand prix du Qatar sans le septuple champion du monde Marc Marquez.
De vendredi à dimanche de nuit sur le circuit Losail, Les moteurs vont rugir et les pilotes seront prêts à en découdre lors de l’ouverture de cette saison de Moto GP. Ce premier grand prix est marqué par l’absence de l’Espagnol Marc Marquez, toujours blessé au bras droit. Il sera également absent pour la deuxième course toujours au Qatar. Une possible date de retour pourrait être annoncé le 12 avril juste après son rendez-vous médical.
De multiples favoris
On regarde dans la direction du champion en titre, l’Espagnol Joan Mir (Suzuki), de ses dauphins, l’Italien Franco Morbidelli (Yamaha-SRT) et l’Espagnol Alex Rins (Suzuki), mais surtout de ceux qui ont dominé les essais « hivernaux ». A commencer par le plus rapide des cinq jours, Jack Miller, promu pilote officiel chez Ducati. Candidat, parmi une nuée d’autres, au titre, l’Australien veut commencer par gagner sa première course avec la marque italienne. Pourquoi pas dès ce week-end ? « Je ne me suis jamais senti aussi bien sur la moto avant de commencer un championnat », annonce-t-il. Il lui faudra tout de même compter avec les Yamaha, qui détiennent le record de succès à Losail (8, contre 5 à Ducati) et qui ont marqué leur territoire en essais. Les machines officielles de l’Espagnol Maverick Vinales
et du Français Fabio Quartararo (qui succède à l’Italien Valentino Rossi), 2e et 3e sur la feuille des temps, comme la satellite de Morbidelli, 4e. Où que l’on regarde sur la grille, ce premier rendez-vous sur 19 prévus cette saison (si la pandémie de Covid-19 le permet) promet d’être riche d’enseignements. En effet, une seule équipe, Suzuki, a conservé les deux mêmes représentants que l’an dernier.
Un champion du monde français ?
Outre Fabio Quartararo, le double champion du monde de moto 2, Johann Zarco maintenant chez Bugatti a tout pour être ambitieux, la condition physique et mentale mais aussi une moto performante. Lors d’un point presse, il évoque ses ambitions, « maintenant, j’ai tout pour devenir champion du monde, même si je ne fais pas partie de l’équipe d’usine. Tout y est.»
Cette saison aux dix neufs courses s’annonce palpitante.