La porte-parole du ministère de l’Intérieur, Camille Chaize, a réagi à l’affaire Pierre Ménès, accusé de violences sexuelles. Elle rappelle qu’il s’agit d’un crime passible de 5 ans de prison et 75 000 euros d’amende.
Depuis la diffusion hier soir du documentaire de Marie Portolano « Je ne suis pas une salope, je suis journaliste! » sur Canal+, Pierre Ménès est dans l’œil du cyclone. Le chroniqueur vedette du Canal Football Club est accusé, notamment dans deux séquences censurées par la chaîne, de comportement déplacé à l’égard de plusieurs femmes. Dans l’un des deux passages, on voyait le journaliste embrasser de force Isabelle Moreau sur le plateau du CFC en 2011. Dans le second, il soulevait la jupe de la réalisatrice du documentaire, Marie Portolano, en marge d’un tournage.
Des actes répréhensibles par la loi, comme l’a rappelé ce lundi sur Twitter la porte-parole du ministère de l’Intérieur, Camille Chaize. « Embrasser quelqu’un de force/par surprise, lui ‘attraper les fesses’… Sur un plateau TV, dans les transports, au travail, quel que soit le contexte, il s’agit d’une agression sexuelle punie par la loi », a-t-elle tweeté, indiquant au passage que ce crime peut être puni de 5 ans d’emprisonnement et 75 000 euros d’amende.