La judokate Clarisse Agbégnénou a déclaré dimanche être « fière » d’elle, de sa fille et d’être maman, après les deux médailles décrochées lors des Jeux de Paris, dont une en bronze en individuel.
Avec un enfant, « c’est sûr qu’on fait moins la bringue parce que je n’ai pas d’énergie pour. Mais en tout cas, j’ai ma petite pile qui est super
contente, qui me vole les médailles », a réagi la judoka de 31 ans devant la presse depuis le Club France, elle qui après sa maternité, avait fait un retour fracassant en remportant son sixième or mondial en 2023. Un succès confirmé lors des JO de Paris.
« Des fois, j’ai peur qu’elle se cogne avec » les médailles « parce qu’elles sont quand même assez lourdes. Donc je lui dis ‘fais attention, fais attention’, elle ne réalise pas. Après, j’essaie de lui prendre, mais elle ne veut pas. Elle me dit, non, tu as gagné la médaille pour moi », ce qui « est vrai », a ajouté l’athlète. Mais « c’est juste magique. Et je me dis que je n’aurais jamais pu le vivre autrement si (…) je n’avais pas pris en tout cas mon courage à deux mains », en « me disant: ‘Si tu as envie d’être maman et de ramener une médaille à la maison, fais-le, n’écoute pas ce que les gens te disent: tu n’y arriveras jamais. Ce n’est pas possible’. Et là, je peux être fière », a-t-elle poursuivi.
Agbégnénou a l’un des plus beaux palmarès de l’histoire du judo. Après l’argent à Rio en 2016 et ses deux médailles d’or à Tokyo, elle a décroché le bronze en individuel et l’or en équipe à Paris.
