L’équipe de France va tenter d’écrire l’une des plus belles pages du hockey tricolore face à la Russie en quarts de finale du Mondial. Un défi à la hauteur des espérances laissées par les joueurs de Dave Henderson depuis le début de la compétition.
A croire qu’ils voulaient se coltiner la Russie. Car en gâchant une avance de trois buts face à la République Tchèque (4-5 ap), la France va se retrouver face à l’ogre russe en quarts de finale du Mondial, jeudi, en Biélorussie. Tant mieux ! s’est même réjoui Dave Henderson dans l’Equipe.
On aime bien que ce soit un challenge énorme. Et là, il sera très grand. C’est un des meilleurs pays de hockey sur glace, ils ont des joueurs de très très haut niveau. Ça va être un bon combat et une bonne indication pour savoir où on en est vraiment, a analysé le sélectionneur canadien des Bleus, dont l’équipe n’a pas volé sa place dans le Top 8 en s’imposant contre les vice-champions du monde canadiens, la Slovaquie, la Norvège et le Danemark lors du premier tour.
Que du bonheur
Des résultats qui confirment les progrès d’une équipe qui avait déjà frappé un grand coup lors des derniers Championnats du monde en s’offrant le scalp… de la Russie (2-1) au premier tour. Depuis, la France a encore grandi, emmenée par sa première ligne Roussel – Da Costa – Bellemare, jeune, talentueuse et forgée à l’étranger, et toujours guidée par les tauliers Huet ou Meunier. Il faudra le confirmer contre la Russie, seule équipe ayant remporté ses sept matches depuis le début de la compétition et qui doit faire oublier son échec en quart de finale de ses JO à Sotchi.
C’est grand, c’est ce qu’on veut, a assuré le capitaine Laurent Meunier, toujours dans l’Equipe. Ce sont les matches qu’on veut faire dans notre vie. On est quasiment chez eux, dans une ambiance de folie. Ce n’est que du bonheur. Un bonheur que les Bleus ne demandent qu’à prolonger.