Les athlètes russes ont reçu l’autorisation de prendre part aux Jeux Paralympiques de 2024 à Paris (du 28 août au 8 septembre) sous une bannière neutre, à la suite de deux votes tenus lors de l’Assemblée générale du Comité international paralympique (IPC) qui s’est déroulée vendredi après-midi à Manama (Bahreïn).
Après avoir rejeté la proposition de suspendre complètement le comité paralympique russe (74 voix contre 65, avec 13 abstentions), l’IPC a opté en faveur d’une suspension partielle (90 voix pour, 56 contre, avec 6 abstentions). Les athlètes russes pourront ainsi participer « individuellement » et « sous une bannière neutre » aux Jeux Paralympiques de Paris, qui auront lieu dans onze mois.
L’IPC doit également se prononcer ultérieurement sur le statut du comité paralympique bélarusse.
Cette décision prise pour la Russie le vendredi est similaire à la recommandation émise le 28 mars 2023 par le Comité international olympique (CIO) aux fédérations internationales, qui préconisait d’autoriser la participation des athlètes russes et biélorusses en tant qu’athlètes individuels neutres lors des compétitions internationales. Cependant, le CIO n’avait pas encore pris de décision concernant les Jeux Olympiques de 2024, reportant sa prise de décision « au moment approprié ».
Le Comité paralympique et sportif français « soutient désormais le Comité exécutif de l’IPC, qui est chargé de définir les conditions de participation des athlètes russes et biélorusses, au cas par cas, sous bannière neutre. Il reste très vigilant quant au comportement des autorités et des athlètes concernés, dans le but de préserver l’intégrité des compétitions paralympiques », a déclaré l’organisation dans un communiqué.
Suite à l’invasion de l’Ukraine par les troupes russes le 24 février 2022, l’IPC avait précédemment décidé de ne pas autoriser la participation des athlètes russes et biélorusses aux Jeux Paralympiques d’hiver de Pékin la même année. Le 16 novembre 2022, lors de l’Assemblée générale de l’IPC à Berlin, les comités paralympiques nationaux russe et biélorusse avaient été suspendus pour une durée d’un an.