Véritable légende de l’équipe de France de handball, Thierry Omeyer s’est confié sur les meilleurs moments de sa carrière dans une autobiographie intitulée « Chaque but est une défaite« .
Jeune retraité, l’ancien gardien de but de l’équipe de France de handball, Thierry Omeyer vient de publier son autobiographie, dans laquelle il évoque notamment les deux matchs qui l’ont le plus marqué. « C’est difficile d’en ressortir un seul, mais si je tiens compte de l’enjeu, du contexte, du prestige, forcément, c’est la finale des Jeux Olympiques 2008. Parce que ce sont les Jeux, c’est ma première finale et c’est le match que tout sportif rêve de jouer un jour. Puis c’est un match où je réussis 19 arrêts, pratiquement 50% de réussite », explique d’abord l’ancien portier des Bleus, avant de poursuivre.
« Il y a aussi la demi-finale des Jeux de Londres en 2012, contre la Croatie. Je le mettrais presque à égalité. Ce jour-là, je suis dans un état de plénitude, je sens que je mets en échec les tireurs adverses, il y a 12000 personnes dans les tribunes dont beaucoup de supporters français. Quand tu atteins une certaine plénitude, le poste de gardien de but devient presque facile. Entre ces deux matches, mon cœur balance, mais ça ne peut être qu’un match aux Jeux. Parce que faire trente arrêts sur un match de championnat, ça n’a pas le même impact que sur un match couperet aux Jeux. Le titre olympique, il n’y a rien au-dessus. C’est quelque chose de tellement fort. 2008 et 2012 sont indissociables pour moi. »