Ce jeudi soir, le Paris Saint-Germain handball se déplace sur le terrain du HBC Nantes pour le match choc de cette 13e journée. Le pivot du club de la capitale se méfie des Nantais est bien conscient qu’il faudra faire un gros match pour l’emporter.
Pensez-vous que vous serez difficile à rattraper si vous gagnez à Nantes ?
« Non, le championnat sera encore long (13 journées, soit la moitié). Il n’y a qu’à regarder comment s’est passée la deuxième partie de la saison l’année dernière. On avait six points de retard et on a réussi à revenir. Dans un championnat aussi relevé, ce ne sera pas une garantie de devenir champion. En revanche ce sera un confort, juste avant la trêve. On est en meilleure position que la saison dernière. On est resté maître chez nous, on est allé gagner dans des endroits compliqués (notamment à Montpellier il y a dix jours). Le seul point noir, c’est notre match nul à Nîmes où on se fait rejoindre à la fin alors qu’on peut l’emporter. Pour le reste, on a fait une très bonne première partie de saison. On est satisfait d’où on est. Une victoire à Nantes viendrait couronner cela. Perdre ne serait pas catastrophique, mais en gagnant on donnera un signal fort ».
Vous avez maintenu votre niveau collectif de performance en l’absence de votre frère Nikola. Quels enseignements en tirez-vous ?
« Ca montre déjà qu’on a été forts mentalement parce que ça a été un coup dur d’apprendre sa blessure. Le groupe a vraiment bien réagi. On s’est tous serré les coudes. Tout le monde a donné encore un petit peu plus. On a montré une très belle cohésion d’équipe. Ca montre aussi la qualité de notre effectif en général. On a réussi à maintenir un niveau élevé de performance. C’est positif pour le moment où Niko reviendra. »
Avez-vous définitivement dépassé la défaite du mois de mai contre Nantes en demi-finale de la Ligue des champions ?
« Oui, c’est une nouvelle saison, on est reparti sur un nouveau projet, avec un nouvel entraîneur (l’Espagnol Raul Gonzalez). Beaucoup de choses ont changé. Depuis, on les a battus deux fois (en poule en Ligue des champions et en Coupe de la Ligue) et eux une (au Trophée des champions). Ca va encore être un sommet du championnat, un match de très haut niveau et à très haute intensité. Nantes est très performant à la maison. L’année dernière on avait fait match nul et il y a deux ans on avait perdu assez nettement (37-31). On sait qu’ici c’est périlleux. On vient en outsiders pour essayer de faire un coup. On continue à les craindre. Nantes fait partie du gratin européen. C’est une équipe qui a des internationaux de grande qualité à toutes les positions. Dans un match comme ça, à domicile, ce sont eux qui sont favoris. Ils ont fait une très bonne partie de championnat et ils jouent très bien. On les a suffisamment affrontés pour savoir qu’ils sont très forts. On n’est pas passé loin de perdre le dernier match qu’on a joué contre eux chez nous (34-30, mais Nantes a mené de 7 buts, la semaine dernière en Coupe de la Ligue).
Propos recueillis par François BONTOUX