Olivier Krumbholz, sélectionneur des Bleues, a livré son analyse dans les colonnes de L’Equipe après la défaite de l’équipe de France masculine en demi-finale des Championnats du monde de hand face à la Suède.
« Pour moi, deux choses ont beaucoup influé sur le rapport de force. La première, c’est la différence de réussite des gardiens (4 arrêts français contre 12 suédois). Mais j’ai aussi trouvé qu’au niveau des contre-attaques marquées, il y a un vrai différentiel : j’en ai compté cinq pour la Suède, aucune pour la France. Au début, j’ai trouvé de la profondeur, de l’agressivité de la défense française qui créait des problèmes et était cohérente en montée de balle, même si elle ne marquait pas. Malheureusement, cela a un peu disparu, notamment dans le deuxième quart d’heure de la première période », a indiqué le sélectionneur des Bleues dans L’Equipe.
Avant de livrer une analyse sur la mauvaise prestation des portiers des Bleus : « Les gardiens ne peuvent pas échapper à la dynamique globale du rapport de force. Je pense que la défense n’a pas réussi à bousculer réellement les Suédois. C’est vrai qu’il y a des tirs avec peu d’angle des ailiers, mais ils n’étaient pas du tout gênés, pouvaient sauter et s’équilibrer. L’équipe de France n’a pas non plus donné les cartes à ses gardiens pour se reprendre et emballer le match. »