Le club de handball de Cesson-Rennes est au bord de la faillite. Il mise sur le crowdfunding pour s’en sortir.
La location de la salle coûte 400.000 euros par an et sans public, impossible d’amortir cette charge. Actuellement 10e de la Starligue, le club breton est étranglé financièrement. Et contrairement au premier confinement lors duquel les 21 salariés avaient été mis au chômage partiel, cette fois les compétitions continues… mais sans public. « Nous sommes des intermittents du spectacle qu’on oblige à jouer à huis clos, à produire un spectacle sans spectateur. On
marche sur la tête », s’emporte le président du club, Stéphane Clémenceau. Il manquerait, selon ses calculs, 550.000 euros pour boucler le budget de 3,2 millions d’euros.
Dernier espoir pour survivre à cette saison hors norme : l’appel au public. Non pas pour assister au matches, ils n’en ont toujours pas le droit, mais pour faire un don. Le club espère glaner 100.000 euros grâce à cette campagne de financement participatif.