Suite aux nombreuses disqualifications de pays et d’athlètes pour dopage, les haltérophiles français peuvent croire en leurs chances de podium olympique à Rio.
Après l’équipe bulgare disqualifiée de toutes compétitions dont les Jeux olympiques de Rio (5-21 août), la Russie a été récemment suspendue par la Fédération internationale d’haltérophilie (IWF) pour son système de dopage d’Etat et aucun de ses athlètes ne pourra pas se rendre au Brésil. Depuis plusieurs semaines, l’IWF a décidé de rendre son sport propre et de faire le tri dans ses athlètes. Elle a suspendu provisoirement plusieurs haltérophiles convaincus de dopage dont le double champion olympique kazakh Ilya Ilyin (-94 kg) et a décidé de supprimer des places aux JO aux pays qui ont eu trois athlètes contrôlés positifs, comme le Kazakhstan, la Biélorussie ou l’Azerbaïdjan.
Cette cascade de forfaits est favorable aux autres pays et notamment la France. Le directeur technique national, Didier Letoux, a expliqué que ces absences favorisent les chances françaises : Le contexte est favorable. Les absences de plusieurs pays et athlètes mettent les nôtres tout près du podium. Cinq haltérophiles sont qualifiés pour les JO : Bernardin Kingue-Matam (-69kg), Benjamin Hennequin et Giovanni Bardis (-85kg), Kevin Bouly (-94kg) et Gaëlle Nayo-Ketchanke (-75kg), la seule femme présente à Rio. La vice-championne d’Europe 2015 et 2016 a clairement pour objectif d’être sur le podium, comme ses compatriotes Hennequin et Kingue-Matam. La France devra toutefois se méfier de nations qui pourraient aussi en profiter telles que la Chine, la Corée du Nord ou l’Iran.
Sébastien Crouzol