Ce week-end, sur le PGA Centenary Course du Gleneagles (Ecosse), Victor Dubuisson disputera sa première Ryder Cup de sa jeune carrière. Sil ne veut pas sauter détapes, le Français se montre néanmoins comme un élément important de léquipe européenne.
Mais jusquoù ira Victor Dubuisson ? A 24 ans à peine, le Français sapprête à disputer ce week-end sa toute première Ryder Cup de sa carrière sur le PGA Centenary Course du Gleneagles, en Ecosse. Le natif de Cannes est le troisième français appelé après Jean Van de Velde (1999) et Thomas Levet (2004) pour ce qui sera la 40ème édition de cette grande fête du golf qui oppose tous les deux ans les douze meilleurs joueurs européens et américains. Rien que ça. Initié au golf à lâge de six ans, Victor Dubuisson a progressé de jour en jour, pour devenir à lâge de 15 ans le plus jeune joueur à disputer un tournoi du circuit européen (EPGA). A 16 ans, Cactus Boy de son surnom devient champion de France avant de soffrir le statut de numéro 1 mondial chez les amateurs en 2009, une première pour un Français. Mais Dubuisson ne compte pas sarrêter en si bon chemin. Devenu professionnel en 2010, le Français a mis deux bonnes années avant de faire parler de lui, et de rivaliser avec les plus grands, ces même grands qui lavaient fait rêver lorsquil était jeune. En novembre 2013, Victor Dubuisson soffre lOpen de Turquie, battant à loccasion lAméricain Tiger Woods. Pas de doute, le Français était bel et bien lancé.
En perpétuelle progression, le golfeur de 24 ans reste notamment une incroyable démonstration dans le désert de lArizona lors du dernier Championnat du monde de match-play, à Mirana où il avait terminé à la deuxième place, battu en finale par lAustralien Jason Day. Sil découvrira pour la première fois de sa carrière la Ryder Cup, le 21ème joueur mondial ne devrait pas se montrer intimider. Dans un entretien accordé à lEquipe après sa deuxième place à Mirana, Dubuisson sétait confié, déclarant ne pas avoir tremblé : En finale, je nai pas tremblé et jamais je ne me suis dit cest la chance de ta vie. Cétait juste ma première expérience sur ces gros tournois. Personne ne me connaissait, mais je savais que javais les capacités pour mimposer !. Mieux, Thomas Björn, le vétéran de léquipe européenne, na pas eu peur de tarir déloges le jeune rookie français comme il la déclaré en conférence de presse : Est-ce que quelquun sait qui est vraiment Victor ? Je me le demande. Une chose est sûre, jai un drôle de sentiment le concernant. Il se pourrait bien quil soit le grand héros de cette semaine si particulière . La réponse ne saurait tarder.
Jérémy LEVY