Le constructeur Renault va rester en F1 malgré l’annonce d’un vaste plan de restructuration s’accompagnant de la suppression de 15.000 emplois, aidé par la réduction drastique des dépenses dans ce sport à compter de l’an prochain.
« Nous avons dit publiquement et nous confirmons que nous restons engagés en Formule 1 », a déclaré sa directrice-générale par intérim Clotilde Delbos vendredi, mettant fin aux rumeurs de départ de la firme au losange qui agitaient la F1 depuis plusieurs mois.
C’est la décision des responsables de la F1 d’adopter des mesures de réductions des coûts dès l’an prochain qui a probablement incité Renault à rester dans la course. Les dépenses annuelles de fonctionnement de chacune des dix écuries actuellement engagées seront réduites à 145 millions de dollars en 2021 (132 millions d’euros) puis 140 millions USD pour 2022 avec une nouvelle baisse à 135 millions USD pour 2023-2025, sur la base d’une saison de 21 courses. Comparé à des budgets approchant 500 millions de dollars pour les plus grosses écuries comme Mercedes et Ferrari, la cure d’amaigrissement est sévère.
« L’annonce d’une nouvelle réglementation sur le plafonnement des dépenses est très bonne pour nous car nous devrons moins investir dans cette discipline que certains de nos concurrents qui dépensent beaucoup d’argent. Donc nous sommes et restons en F1 », a souligné Clotidle Delbos.