Plusieurs pilotes de Formule 1 s’insurge contre les nouveaux règlements de la FIA qui tentent de restreindre leurs prises de positions publiques. Lewis Hamilton, très engagé, est en tête de cette révolte.
Le milieu de la Formule 1 s’oppose fermement aux nouvelles restrictions imposées par la Fédération Internationale de l’Automobile (FIA) en matière de liberté d’expression des pilotes. En effet, la FIA a interdit tout « commentaire politique, religieux ou personnel » sans accord préalable, ce qui a suscité de vives réactions parmi les pilotes les plus engagés de la grille.
Lewis Hamilton, septuple champion du monde de F1 et pilote parmi les plus engagés, a déclaré qu’il continuerait à parler librement de ses convictions, malgré l’interdiction de la FIA. Selon lui, le sport a une responsabilité de sensibiliser l’opinion publique sur des sujets importants, et il n’est pas question pour lui de se taire.
De son côté, Alexander Albon, pilote chez Williams, appelle à un « dialogue ouvert » avec la FIA, tandis que Max Verstappen estime que chacun devrait « être autorisé » à s’exprimer librement. George Russell, quant à lui, déplore le manque de clarté de la part de la FIA sur ses intentions.
La FIA a justifié sa décision en invoquant le principe de neutralité politique du sport, qui est un principe éthique universel fondamental du Mouvement olympique, consacré par le Code d’éthique du Comité international olympique. Cependant, les pilotes estiment que leur rôle dépasse largement le simple cadre sportif, et qu’ils ont la responsabilité de sensibiliser le public sur des sujets importants.
Pour le moment, la nature des sanctions en cas de non-respect de la nouvelle réglementation n’est pas connue. Le patron de la F1, Stefano Domenicali, a toutefois assuré que « la F1 ne bâillonnera jamais personne » et qu’il est important de donner une plateforme aux pilotes pour qu’ils puissent discuter de leurs opinions de manière ouverte. La situation devrait être clarifiée avant le début de la saison, le 5 mars à Bahreïn.