GP du Qatar : sous 40°C, les pilotes ont vécu un enfer…

Preuve des conditions extrêmes du Grand Prix du Qatar ce week-end, Alexander Albon a failli s’évanouir et son coéquipier Logan Sargeant a été contraint à l’abandon.

Le Grand Prix au Qatar a été une épreuve mémorable pour les pilotes, marquée par des conditions climatiques extrêmes et des contraintes liées aux pneus imposées par la FIA. Les pilotes ont dû affronter une chaleur intense, approchant les 40°C, sur un circuit sans vent, les obligeant à maintenir un effort constant pendant 57 tours. Comme l’a souligné Lando Norris : « Le dernier relais, par exemple, on a quasiment attaqué du début à la fin ». Cette situation a poussé certains pilotes à utiliser des stratégies inhabituelles pour rester au frais, avec Lewis Hamilton et d’autres se munissant de ventilateurs portables et de poches de glace.

Cependant, malgré ces efforts, la chaleur a pris un lourd tribut, comme l’a exprimé Esteban Ocon : « C’était affreux, je ne me sentais pas bien » a confié le Français qui a vomi dès le 15e tour. Alexander Albon, au bord de l’évanouissement, a dû être aidé pour sortir de sa monoplace, tandis que son coéquipier, Logan Sargeant, a abandonné en raison d’une « déshydratation extrême ». Charles Leclerc a expliqué : « Ce n’est même pas de la condition physique puisqu’on n’est pas fatigués musculairement. C’est juste qu’on n’arrivait pas à s’hydrater ». Finalement, malgré la difficulté de la course, tous ont exprimé leur soulagement d’être parvenus jusqu’à la fin de l’épreuve. Oscar Piastri, sur le podium, a résumé l’expérience en déclarant : « C’était clairement la course la plus difficile de ma vie ». La perspective d’un Grand Prix au Qatar en décembre l’année prochaine est accueillie avec soulagement par les pilotes compte tenu des conditions difficiles rencontrées lors de cette épreuve.