Menée par Mercedes, auteure de trois doublés en trois courses, Ferrari doit tout miser sur ce Grand Prix d’Azerbaïdjan pour espérer dépasser ou au moins rattraper l’écurie allemande.
Les Flèches d’argent, affichent déjà 57 points d’avance au classement des constructeurs. Un fait inédit depuis Williams en 1992. Mais jusqu’à quand ? Selon les observateurs, Ferrari finira par évoluer à nouveau à la vitesse et au niveau de fiabilité qui étaient les siens lors des essais d’avant-saison. »Les premières courses ont confirmé que, si Ferrari veut défier Mercedes, tout doit être parfait à tous les niveaux: la performance (qui a manqué en Australie et en Chine), la fiabilité (qui a fait défaut à Bahreïn) et le travail d’équipe » écrit dans une tribune le directeur sportif de la F1 Ross Brawn.
De son côté, le quadruple champion du monde français Alain Prost a déclaré : « les forces peuvent ne pas s’inverser mais évoluer. A partir de maintenant à Bakou, mais surtout de la prochaine manche à Barcelone, le développement des monoplaces ne va pas s’arrêter, donc il serait imprudent, malgré les trois doublés, de dire que Mercedes va survoler le Championnat. Ça n’est pas encore complètement gagné.Ferrari a fait les mauvais choix en matière d’aérodynamique. Ils essayent de les corriger mais cela prendra du temps. Pour le moment, ils sont forts uniquement sur ces circuits avec beaucoup de lignes droites. Or le tracé urbain de Bakou mêle lignes droites très rapides qui devraient avantager la Scuderia et virages lents dans lesquels les monoplaces rouges perdront en toute logique du temps. Il est très difficile de juger si ce sera un circuit sur lequel elles seront devant, mais je placerais Mercedes devant partout pour le moment. »