Vainqueur du Grand Prix du Canada ce dimanche, Sebastian Vettel a relancé le championnat du monde de Formule 1. L’Allemand est revenu sur sa victoire lors de la conférence de presse.
Vous remportez votre 50e victoire de manière parfaite, non ?
« Parfait est probablement une bonne façon de le dire. C’est incroyable ! Je disais hier (samedi) à quel point cet endroit est important pour Ferrari, nous le sentons dès que nous arrivons ici, donc il est incroyable d’avoir vécu une course comme celle que nous avons vécue aujourd’hui (dimanche). (…) Cela fait quarante ans que Gilles Villeneuve a gagné ici et c’est génial de montrer que Ferrari est toujours en vie, toujours là, qu’elle gagne toujours des courses. Je suis extrêmement fier de construire cette histoire pas à pas et j’espère un peu plus encore à l’avenir. Je me souviens de la course de 2004 (la dernière remportée par Ferrari au Canada, ndlr), je l’ai regardée à la télévision, donc c’est fou de réaliser (ce que nous avons fait). »
Comment avez-vous vécu ce Grand Prix ?
« Ça n’est jamais facile mais j’avais les choses sous contrôle. J’ai géré les écarts avec Valtteri (Bottas, 2e). Pendant le premier relais, j’ai essayé de prendre un peu d’avance. Un blocage de roue m’a fait perdre un peu de temps, mais hormis cela, je pense que j’ai bien géré, même si ça n’était pas facile avec le trafic, etc. A la fin, je priais juste pour que nous n’ayons pas de problème, ce qui peut toujours arriver, alors j’essayais de préserver un peu la voiture, de rester loin des murs et de la ramener entière à la maison. Il y a eu un peu de confusion parce qu’ils ont agité le drapeau à damier un tour trop tôt. C’était amusant parce que, sur le volant, j’ai le compte à rebours et je voyais bien qu’il y avait encore un tour à faire. J’ai même vérifié à la télévision, j’étais un peu confus. J’ai dit (à mon équipe) : je pense que la course n’est pas encore terminée et ils ont répondu: +Non, non, non, non, continue à pousser. »
Vous reprenez la tête du Championnat après une période marquée par un peu de malchance. Que cela vous inspire-t-il ?
« Le chemin est encore long, donc je n’y pense pas, pour être honnête. Mais c’est sûr que c’est un bon effet secondaire ! Pour moi, le plus important est de voir une Ferrari gagner aujourd’hui. Être au volant me remplit de fierté et j’en suis très honoré. Je pense que c’est un jour pour se souvenir du grand Gilles Villeneuve. »