La saison de Ferrari tourne au fiasco, et la tension monte en interne après un nouvel échec au GP d’Azerbaïdjan.
Ferrari espérait relancer la machine en Azerbaïdjan, mais c’est une nouvelle désillusion qui s’est abattue sur la Scuderia ce week-end. Après des essais libres prometteurs, le scénario a basculé dès les qualifications : Lewis Hamilton a été éliminé dès la Q2, et Charles Leclerc a fini dans le mur au tout début de la Q3. Le dimanche n’a fait qu’aggraver le tableau. Loin du rythme de Max Verstappen, les deux Ferrari n’ont jamais pesé sur la course et ont terminé aux 8e et 9e places, loin des ambitions affichées. Comme si le résultat ne suffisait pas, la confusion en fin de course entre Leclerc et Hamilton a ajouté une touche de chaos. Autorisé à dépasser son coéquipier pour tenter de revenir sur Lando Norris, Hamilton a manqué l’occasion et n’a pas restitué sa place comme prévu, franchissant la ligne avec 0,464 seconde d’avance.
Leclerc, agacé à chaud, a dénoncé une « décision stupide » avant de relativiser devant les caméras. Hamilton, lui, a reconnu une « erreur d’appréciation » et a présenté ses excuses, affirmant avoir reçu la consigne trop tard. Mais au-delà de cet imbroglio, c’est le rendement global qui inquiète. Avec seulement six points ramenés de Bakou, Ferrari cède la 2e place du classement constructeurs à Mercedes. « Ce n’est pas en course qu’on a perdu, mais dès samedi », a résumé Frédéric Vasseur, lucide sur l’ampleur du chantier. Alors que la Scuderia se dirige vers Singapour le 5 octobre, la pression monte encore d’un cran : il faudra réagir, sous peine de voir une nouvelle saison filer entre les doigts, minée par des erreurs stratégiques et une fragilité chronique.
🗣️ « C’est parti en live en qualifs »
— CANAL+ F1® (@CanalplusF1) September 21, 2025
Vasseur revient sur le week-end mitigé de Ferrari.
#AzerbaijanGP #F1 pic.twitter.com/avYnAmNc5T

