Il n’y aura que trois courses sprint qualificatives en Formule 1 en 2022, a annoncé lundi la Fédération internationale de l’automobile (FIA) après une réunion avec la F1 et les écuries, alors que la discipline voulait en courir six.
Deux mois après le titre de Max Verstappen en Formule 1, la FIA publiera par ailleurs « dans les prochains jours » des « changements structurels » après l’enquête sur les événements du dernier Grand Prix d’Abou Dhabi, où Lewis Hamilton a perdu le titre dans des conditions controversées liées aux décisions de la direction de course. En attendant, la F1 a avancé sur d’autres fronts. Testé trois fois en 2021, le nouveau format de course sprint le samedi est renouvelé pour trois nouveaux événements en 2022 : Émilie-Romagne (24 avril), Autriche (10 juillet) et Brésil (13 novembre).
Alors que la F1 et son directeur sportif Ross Brawn avaient évoqué un accord de principe pour six sprints, la FIA a parlé d’un nombre « raisonnable à la lumière des pressions (financières, NDLR) déjà exercées sur les écuries pour cette saison avec l’introduction de changements majeurs dans les règlements ». Avec le format sprint, les qualifications classiques (contre-la-montre) sont avancées du samedi au vendredi. Leur résultat définit la grille de départ d’une première course sprint d’environ 100 km (soit 30 minutes) le samedi, dont le classement détermine à son tour la grille du Grand Prix (de 300 km) le dimanche.
En 2022, ces sprints offriront plus de points au championnat: de 8 pour le premier à 1 pour le 8e, alors qu’en 2021 seuls les trois premiers obtenaient des points bonus. Enfin, pour éviter les confusions nées de ce nouveau format, la pole position officielle sera attribuée au pilote le plus rapide des qualifications le vendredi.