Fernando Alonso, pilote espagnol, sera présent à 40 ans au volant d’une Renault la saison prochaine en Formule 1.
« En fait, le principal est de comprendre le langage qu’ils utilisent (les ingénieurs). Chaque écurie a le sien. Chaque équipe a sa propre manière d’évoquer les choses, de parler au pilote, les contrôles au volant ont, par exemple, des noms différents même si les fonctions sont souvent les mêmes. J’ai travaillé cela depuis trois mois à la maison. Mais le pratiquer en vrai sur la piste est mieux. Je dois apprendre à parler le Renault, et oublier le McLaren », a indiqué Alonso dans L’Equipe.
Avant de poursuivre : « Je ne suis là que pour écouter. J’essaye de ne pas m’impliquer sur les grosses décisions. J’essaye de comprendre comment l’équipe appréhende un week-end de course, comment les ingénieurs se parlent. Comme ça, l’an prochain, lorsque je serai au volant, je saurai ce qu’il se passe sur la murette et dans les garages. C’est surtout le cou qui n’est pas prêt. La Formule 1 est très exigeante malgré tous les exercices que je fais depuis un mois avec les élastiques notamment. Rien ne remplace la voiture pour les muscles du cou. J’ai besoin de kilomètres. C’est ce qu’on va faire dans la monoplace 2018 à Bahreïn. Et puis, plus vous roulez dans une F1, plus vous êtes bon. C’est la leçon ! »