Ce week-end, place au GP du Canada, 15 jours après le week-end en Principauté, Mercedes arrive dans le Nord de l’Amérique avec des gros doutes. En face, Ferrari voudra confirmer son excellent début de saison. En cas d’échec, une crise pourrait s’ouvrir dans l’écurie allemande.
Après la victoire lors du GP de Monaco par l’Allemand Sebastian Vettel devant le Finlandais Kimi Raïkkönen, Toto Wolff le responsable de Mercedes a déclaré : C’est douloureux, mais nous ne sommes plus les favoris de ce championnat. Des mots qui montrent que la fissure commence à se creuser au sein de l’écurie allemande. À Montréal, ce week-end, les pilotes de la marque à l’étoile n’ont pas le droit à l’erreur. Mercedes va devoir régler ses problèmes de pneumatiques, avec les gommes ultra-tendres, pour pouvoir performer pendant la course, après l’échec en Principauté, son écurie a non seulement certes perdu la tête du classement des constructeurs, mais aussi une bonne part de ses illusions.
Vettel, de son côté, voudra s’échapper au classement des pilotes deux courses qui arrivent avec Montréal puis Bakou dans 15 jours, elles seront presque décisives pour la suite de la saison de Formule 1. Hamilton est déjà inquiet avant la course : Ce qui ne me rassure pas, c’est que nous aurons les mêmes gommes au Canada qu’à Monaco, explique ainsi le Britannique. Ferrari est capable, contrairement à nous, d’être constant du début à la fin de la course, et leurs deux pilotes ont un rendement identique, qu’il soit bon ou mauvais, indique Wolff, les compliments pour le concurrent sont rares, cela montre que Mercedes ne va pas bien. À l’image de Niki Lauda, le président non-exécutif de l’écurie, qui a alerté l’ensemble de l’écurie : Nous devons trouver une solution.
Hamilton aime Montréal
Une seule bonne nouvelle pour Mercedes, Hamilton est très performant à Montréal. Pour Lauda, une chose est claire: Vettel doit abandonner au moins une fois, ou alors c’en est fini. Lewis Hamilton, doit retrouver son rythme, vainqueur à Montréal l’an passé, il se rappelle sans doute ses performances sur le circuit Gilles-Villeneuve, il s’y est imposé à cinq reprises au total. C’est clair que Ferrari marche bien, mais on arrive sur des circuits où Mercedes va avoir un peu plus l’avantage, donc il faut attendre avant de les enterrer, admet Esteban Ocon. Réponse dimanche soir…NP