Le Grand Prix de France de Formule 1 va faire son retour au calendrier du Championnat du monde, en 2018, sur le circuit du Castellet, après dix ans d’absence.
L’annonce officielle de ce retour, avec tous les détails, sera faite lundi à Paris, au siège de l’Automobile Club de France. Le dernier GP de France de Formule 1 a eu lieu en 2008, sur le circuit de Magny-Cours (Nièvre), près de Paris, avec un déficit important épongé par l’Etat et les collectivités locales.
Le circuit du Castellet a déjà accueilli l’épreuve, dans les années 1970 et 1980, puis le circuit a été racheté par Bernie Ecclestone, le grand argentier de la F1 qui l’a totalement rénové. Il l’a ensuite cédé à son épouse Slavica dans le cadre de leur divorce.
Le coût du plateau de F1 est actuellement estimé à 20 millions d’euros, en Europe, et jusqu’à deux fois plus en Asie, hors frais d’organisation. Seules les collectivités de la région PACA seraient impliquées financièrement dans ce dossier, au sein d’un Groupement d’Intérêt Public (GIP), l’Etat restant à l’écart. Le dossier a été mené avec la plus grande discrétion, ces derniers mois. Christian Estrosi a promis au printemps, pendant sa campagne pour devenir président de la Région Provence-Alpes-Côte d’Azur (PACA), qu’il ferait le maximum pour faire revenir la F1 au Castellet, en tablant sur des retombées touristiques dans les Bouches-du-Rhône, les Alpes-Maritimes et le Var. Le circuit accueille à nouveau depuis l’an dernier le Bol d’or, une grande épreuve d’endurance motocycliste, comme de 1978 à 1999, qui a attiré 75.000 spectateurs pendant deux jours en septembre.