Les pilotes de Formule 1 ne sont pas hermétiques à la Coupe du monde de football. Plusieurs se laissent même gagner par la fièvre du Mondial.
Au sein du paddock du Red-Bull-Ring, un circuit que la Formule 1 redécouvre onze ans après le dernier Grand Prix d’Autriche, plusieurs pilotes sacrifient un peu de leur temps pour suivre les rencontres de leur équipe nationale lors de la Coupe du monde de football au Brésil.
Certains pilotes ont décidé pour l’occasion d’arborer des chaussures spécialement décorées aux couleurs de leur pays. Ainsi, le Français Romain Grosjean (Lotus), en fan de ballon rond, a publié sur son compte twitter une photo de ses chaussures bleu-blanc-rouge. Je porterai ces chaussures jusqu’à la fin de la Coupe du monde pour soutenir l’équipe de France, a-t-il tweeté. Il en va de même pour l’Allemand Nico Hülkenberg (Force India) et pour le Mexicain Sergio Perez (Force India), qui n’ont toutefois pas précisé si, comme Grosjean, ils les porteraient jusqu’à la fin du Mondial, ou jusqu’à l’élimination de leur protégés.
Jeudi, l’Espagnol Fernando Alonso (Ferrari) avait, lui, la mine des mauvais jours devant la presse face aux performances de la Roja, la sélection espagnole championne du monde en titre et éliminée la veille après sa deuxième défaite du tournoi, contre le Chili. Je ne me risquerai pas à parier, c’est trop difficile, a-t-il bougonné lorsqu’on lui a demandé quel pays il voyait remporter le Mondial. Au contraire, les pilotes allemands avaient de quoi pavoiser après la démonstration de la Nationalmannschaft face au Portugal. Je m’attendais à un grand spectacle, mais pas 4-0 contre le Portugal! C’était fantastique et tellement de plaisir à regarder, a expliqué le leader du championnat du monde, Nico Rosberg (Mercedes-AMG). Je suis un peu inquiet, on a peut-être réalisé notre meilleure rencontre dès le début de la compétition, a nuancé Hülkenberg, qui sera devant son écran pour la deuxième rencontre de l’Allemagne, face au Ghana samedi à 21h00, entre les qualifications et la course.