A deux Grand Prix de la fin de la saison, Lewis Hamilton compte 24 points d’avance sur son coéquipier Nico Rosberg, qu’il a de nouveau devancé aux Etats-Unis ce week-end. Le titre de champion du monde semble promis au Britannique.
Le rapport de forces s’est inversé. Et c’est désormais Lewis Hamilton qui se dirige tout droit vers un nouveau titre de champion du monde. Le Britannique a signé dimanche sa dixième victoire de la saison, la cinquième de suite, sur le circuit d’Austin au Texas. Une incroyable série qui lui a permis de chiper la place de leader à son coéquipier Nico Rosberg et de creuser un écart de 24 points semblant insurmontable désormais. Il reste bien 75 points à distribuer lors des deux derniers Grand Prix de la saison : 25 au Brésil le 9 novembre, et 50 à Abu Dhabi, où les points seront doublés pour conclure la saison le 23 novembre. Mais difficile d’imaginer le leader de Mercedes craquer.
Ça ne change rien, pour Nico comme pour moi : nous chassons les points, a tempéré Hamilton à l’issue de la course dimanche. J’ai fais ce que je devais faire de la manière la plus sûre, de la manière la plus propre, j’ai travaillé toute l’année, donc je dois juste continuer à faire la même chose. Le discours est le même du côté de l’Allemand, contraint de retourner dans l’ombre de son coéquipier et rival après l’avoir titillé, qui n’a pas l’intention de baisser les bras : Je vais avoir la même approche. Je vais attaquer à fond, tenter de signer des poles, de partir en tête, de mener les deux derniers Grand Prix et de les remporter. Comme toujours.
Il faudrait néanmoins un miracle pour que Rosberg empêche Hamilton d’être champion pour la deuxième fois de sa carrière après 2008. Même s’il gagne au Brésil et aux Emirats Arabes Unis, son coéquipier ne devrait pas terminer sur le podium à chaque fois pour voir son avance se dilapider. En sachant que cela n’est arrivé que trois fois cette saison, à chaque fois car le Britannique avait abandonné (en Australie, au Canada et en Belgique), difficile de croire aux chances de l’Allemand. Quasiment assuré de remporter le titre constructeur, Mercedes devrait également tempérer les ardeurs de ses pilotes, histoire d’éviter un nouvel incident diplomatique et de boucler une saison parfaite.