Lewis Hamilton signe la première pole position de la saison 2016 de Formule 1. La première ligne du Grand Prix d’Australie sera 100% Mercedes avec Nico Rosberg à ses côtés.
Alors ce nouveau format de la séance des qualifications ? La première a été décevante et n’a pas permis de bouleverser les cartes. Le Britannique Lewis Hamilton (Mercedes) a signé samedi à Melbourne la 50e pole position de sa carrière en Formule 1. La première ligne sera 100% Mercedes, comme souvent l’an dernier, avec Nico Rosberg à côté du triple champion du monde en titre, et la deuxième ligne 100% Ferrari, comme on pouvait s’y attendre au vu des essais hivernaux de Barcelone, avec Sebastaian Vettel devant Kimi Räikkönen.
Le nouveau format des qualifications, décidé dans l’urgence à la fin de l’hiver, a incité la plupart des pilotes, dont les deux de la Scuderia, à ne pas se battre pour la pole position pour économiser des pneus et de l’énergie en prévision de la course de dimanche. A quatre minutes de la fin de la Q3, Vettel et Räikkönen sont sortis de leur voiture, puis Rosberg n’a pas réussi à faire mieux qu’Hamilton, auteur d’un meilleur tour en 1:23.837, à la moyenne de 227,713 km/h. Soit 360 millièmes de mieux que son coéquipier.
Le Néerlandais Max Verstappen, 18 ans et révélation de la saison dernière, a été l’auteur de la performance du jour au volant de sa Toro Rosso à moteur Ferrari avec une 5e place sur la grille.
Conformément aux pronostics, les premières éliminées ont été les Manor (ex-Marussia) et les Sauber, accompagnées des débutantes de l’écurie américaine Haas, notamment le Français Romain Grosjean : Je n’aime pas ce format, a sobrement déclaré l’ancien pilote Lotus. La première victime de marque a été un pilote Red Bull, le Russe Daniil Kvyat, éliminé en Q1 sans avoir pu défendre ses chances, à cause du chrono qui tournait et du couperet qui tombait, toutes les 90 secondes : Je ne sais pas ce qui s’est passé, mais ce n’est pas génial de commencer la saison comme ça. Il faut qu’on tire les leçons de cette journée, sans préciser s’il parlait de son cas personnel ou évoquait le nouveau format des qualifications.