Lewis Hamilton (Mercedes) a dominé le week-end du Grand Prix de Chine. Le champion du monde en titre semble avoir déjà pris l’ascendant sur ses concurrents après trois courses seulement.
Quelles ont été les clés de votre 4e victoire sur ce circuit de Shanghai, nouveau record ?
Lewis Hamilton Il a fallu que je contrôle l’écart entre Nico et moi, tout en économisant les pneus en fonction de mes besoins. Ils (le team Mercedes) n’arrêtaient pas de me dire sur la fréquence radio de pousser ma vitesse, mais moi j’essayais de gérer mes pneus. C’est comme si vous disposez de 100 livres Sterling qu’il vous faut dépenser de façon rationnelle sur une période donnée. Nico, lui, n’a jamais représenté une menace durant toute la course.
Votre coéquipier Nico Rosberg vous accuse d’avoir géré votre course de façon égoïste, mettant ainsi en péril sa 2e place. Que lui répondez-vous ?
Ce n’est pas mon boulot de gérer la course de Nico. Mon job, c’est de gérer ma voiture et de la mener le plus vite possible jusqu’au bout. C’est ce que j’ai fait. Je n’ai rien fait d’intentionnel pour ralentir d’autres.
En fin de course est intervenue la voiture de sécurité, en raison de l’abandon en pleine piste d’une Toro Rosso. Est-ce que vous vous êtes inquiété, sachant que cela vous faisait perdre l’avance confortable que vous aviez accumulée ?
La sortie de la voiture de sécurité n’était une bonne chose pour personne, car cela représente une déception quand on a une belle course comme c’était le cas. Mais, naturellement, le principal c’est que personne ne soit blessé. Avant la course, on pensait que ce serait plus serré car on s’attendait à ce que les Ferrari soient très bonnes en conditions de course. J’ai bien géré mes pneus et je me suis aussi fait plaisir pendant quelques tours, avant de les changer. Finalement, c’était un bien meilleur week-end qu’en Malaisie, globalement, du début à la fin.