A Hockenheim rien ne change

Le Grand Prix d’Allemagne disputé sur le circuit d’Hockenheim n’a pas bouleversé la hiérarchie. Derrière Mercedes il y a les autres.

Le Grand Prix d’Allemagne disputé sur le circuit d’Hockenheim n’a pas bouleversé la hiérarchie. Derrière Mercedes il y a les autres.

RAS pour Mercedes. Tout va bien pour l’écurie allemande qui caracole en tête du championnat du monde. Nico Rosberg aligne les poles et les victoires. Le leader du championnat des pilotes se rapproche un peu plus de son premier titre de champion du monde. Lewis Hamilton a limité les dégâts tout en faisant le spectacle, grâce à une stratégie à trois arrêts et des manoeuvres audacieuses, comme quand il a doublé une Ferrari et une Red Bull d’un seul coup.

La présence de Williams à l’avant poste n’a plus rien de surprenant. Encore une fois, Valtteri Bottas (2e) et Felipe Massa (abandon) ont été rapides sur le circuit allemand. Ca fait plus de dix ans (2003) que l’écurie de sir Frank Williams n’a plus eu d’aussi bons résultats.

Ferrari a fait quasiment jeu égal avec Red Bull avec Fernando Alonso (5e) et Kimi Raïkkönen (11e). La Scuderia va un peu mieux. Ferrari ne pourra pas jouer la victoire cette saison, mais le 3e meilleur temps en course de l’Espagnol marque le début d’un redressement.

Référence absolue des quatre dernières années, Red Bull est largement dominé cette saison par Mercedes. Si Sebastian Vettel (4e) enrage, son coéquipier Daniel Ricciardo (6e) ne se plaint jamais et engrange les points et s’accroche à la 3e place du classement des pilotes. Grâce à l’accrochage Massa-Magnussen du départ, évité de justesse par l’Australien, Vettel a terminé pour la première fois de la saison devant son coéquipier.

McLaren pouvait réaliser quelque chose de mieux que la 8e place de Jenson Button et la 9e de James Magnussen. Le Britannique est très bien parti, passant de 11e sur la grille à 6e à la fin du 1er tour, mais son 3e train de pneus a lâché trop tôt, ce qui a gâché sa fin de course. Magnussen aussi était bien parti, de la 2e ligne, mais il a buté sur Massa et a dû s’arrêter pour changer de museau. Il est alors bien remonté et a été récompensé par deux points de plus, avec le 2e meilleur tour en course.

Pour les Français, le week-end a été difficile. Romain Grosjean visait les points quand un problème de refroidissement l’a obligé à garer sa Lotus et à couper le contact. Week-end encore plus mauvais pour Jean-Eric Vergne. Le pilote Toro Rosso (13e) a raté la Q3 samedi pour économiser des pneus mais n’a pas pu en profiter dimanche, à cause d’un passage hors-piste sanctionné par la direction de course de 5 secondes de pénalité. Jules Bianchi (15e) était plutôt de sa course, même s’il n’a pas pu aller chercher les Sauber avec sa Marussia. Mais pour l’écurie russe était ailleurs. Avec Chilton (17e), les deux pilotes sont devancé les deux Caterham, l’objectif ce qui est leur objectif principal à chaque course.

Marussia: Bianchi 15e, Chilton 17e Bilan contrasté pour l’écurie russe, avec un Bianchi plutôt content de sa course, même s’il n’a pas pu aller chercher les Sauber, et un Chilton un peu déçu par le manque de performance de sa monoplace. L’essentiel, c’est que les deux Marussia ont terminé devant les deux Caterham, l’objectif principal à chaque Grand Prix.