En mars, Bahreïn accueillera les essais d’avant-saison et le premier Grand Prix de l’année. Une occasion idéale de vacciner le paddock. Mais les autorités de la Formule 1 devraient décliner. Explications.
« La grande majorité des participants seront présents au Bahreïn pour une période de trois semaines avant la course. Cela offre une opportunité unique pour fournir une protection supplémentaire à ceux qui souhaitent profiter de cette occasion sous la forme d’une vaccination (vaccin Pfizer-BioNTech) », ont déclaré dimanche soir dans un communiqué les organisateurs du Grand Prix de Bahreïn. Eh oui car à Bahreïn, contrairement à l’Europe, il n’y a aucun problème de doses de vaccins. Le pays affiche même « un des taux de vaccination les plus élevés au monde ».
Touefois, les autorités de la Formule 1 vont décliner cette offre pour des raisons éthiques. En effet, la plupart des écuries se trouvent au Royaume-Uni où le programme de vaccination suit son cours à un rythme élevé. Déjà plus de 20 millions de Britanniques ont reçu une première dose. Les acteurs de la F1 ne veulent pas passer pour des privilégiés qui vont se faire vacciner à l’étranger.