Alors que va commencer le Grand Prix d’Italie ce vendredi, seulement une semaine après l’accident de Spa qui a couté la vie d’Anthoine Hubert (Formule 2), les pilotes demandent à comprendre ce qu’il s’est réellement
« La sécurité, on en parle depuis samedi 18h35« , explique Romain Grosjean, directeur du syndicat des pilotes du GPDA, Grand Prix Drivers’ Association. « On est déjà en communication avec la Fédération Internationale d’Automobile pour essayer d’avancer et aider un maximum. Essayer de comprendre aussi. Il faut qu’on comprenne ce qu’il s’est passé (…) Mais, encore une fois, tu peux écrire tous les scénarios de la terre, il y en a toujours un que tu n’auras pas prévu« .
De son côté, Lewis Hamilton a ajouté : « Le facteur danger est toujours là et il faut que tout le monde s’en souvienne, estime le pilote Mercedes. C’est toujours un sport dangereux et cela le restera. Il faut bien évidemment continuer de travailler à le rendre plus sûr.«
Enfin, Max Verstappen n’est pas d’accord avec le fait que la FIA modifie les circuits pour tenter de les rendre moins dangereux. « Je pense que cet accident était à la fois exceptionnel et le fruit de la malchance (…) Il y a beaucoup de virages dangereux au calendrier, ça fait partie de la F1 et de la course automobile, malheureusement.«