Alors que Florian Wirtz semble en route pour Liverpool, les regards se tournent vers deux géants du football européen : Manchester City et le Real Madrid, longtemps intéressés par le prodige allemand, mais désormais contraints de revoir leurs plans.
À Manchester, Wirtz était perçu comme l’héritier idéal de Kevin De Bruyne. Pep Guardiola avait validé son profil, mais le club a finalement renoncé face aux exigences financières jugées démesurées : plus de 150 millions d’euros, en incluant transfert, salaire et primes. À cela s’ajoute la volonté affirmée du coach catalan de bâtir son animation offensive autour de Phil Foden, véritable pièce maîtresse de l’entrejeu citizen.
Manchester City s’oriente désormais vers d’autres cibles jugées plus accessibles. Morgan Gibbs-White (Nottingham Forest) et Dani Olmo (RB Leipzig) figurent en tête de liste pour venir densifier le secteur offensif, dans une approche plus pragmatique et moins coûteuse.
Du côté du Real Madrid, l’histoire est différente mais la conclusion semble la même. Xabi Alonso, qui prendra les rênes du club merengue cet été, avait personnellement soufflé le nom de Wirtz à sa direction. Une idée séduisante, renforcée par leur collaboration réussie à Leverkusen. Pourtant, la Maison Blanche n’a pas souhaité s’aligner sur l’offre jugée « astronomique » de Liverpool. Le club reste fidèle à sa politique salariale rigoureuse et refuse de déstabiliser l’équilibre du vestiaire.
Un tel investissement ne serait envisageable que dans le cas d’un départ majeur, comme celui de Rodrygo, mais ce scénario reste très hypothétique. Faute de feu vert sur ce front, les dirigeants madrilènes semblent résignés à voir Wirtz filer à Anfield.
Sauf rebondissement de dernière minute, Liverpool semble avoir remporté la bataille pour l’un des milieux offensifs les plus convoités du moment. Manchester City et le Real Madrid, de leur côté, réajustent silencieusement leurs ambitions sur d’autres terrains.